Entrée libre
Gérard Arseguel (photo CIP Marseille)
Gérard Arseguel lira des extraits prose et poésie d’un prochain livre Confino di Stato : topographie mentale des seuils, scintillements ambigus des passages, où commence ce qui finit, tels sont quelques uns des thèmes qui sous-tendent un projet qui de façon plus large interroge les frontières et leur effacement.
À partir de l’œuvre de Gérard Arseguel, riche d’une trentaine de titres, dont celui-ci fera lecture, la question du sujet lyrique, de son bel aujourd’hui bousculé, de son irréconciliation (fondamentale ?) et de sa force sans doute (aucun) politique, celle finalement de sa Beltà (Zanzotto), sera reprise dans le round du dialogue, la mise en jeu de la voix dans sa netteté : le dire de la poésie n’induisant aucune ambiguïté, ne décidant d’aucune consolation.
Gérard Arseguel a commencé de publier très tôt, notamment dans Les Cahiers du Sud, Action poétique, La Nouvelle Revue française. Il a été un des fondateurs de Manteia, revue qui, de 1967 à 1978, aura marqué le paysage littéraire français et a collaboré entre autres à Critique, La Quinzaine littéraire, La Polygraphe, Banana Split, Nioques, faire part, Il Particolare. Au sein d’une bibliographie abondante, on retiendra Décharges (Christian Bourgois), Portrait du cœur sous les nuages (Flammarion), À feu doux (Ulysse, fin de siècle), Ciel et Terre et Esthétique de l’abandon (Tarabuste), L’Almanach des montagnes et Âme ! de quel divin (Fissile). Il est également l’auteur d’un essai sur Jean Tortel qui fait référence : Le Regard écrit. Poétiques de Jean Tortel (André Dimanche).
Gérard Arseguel sur le site du Centre International de Poésie de Marseille