Exposition

Par-delà les murs

 

Textes de Joëlle Gardes

Livres d'artiste de Martine Rastello

Photographies de Patrick Gardes

Fondation Saint-John Perse

Cité du Livre

du 11 juin au 23 octobre 2010

 Vernissage de l'exposition le vendredi 11 juin à 19 heures,

précédé, à 18 h 30, d'une lecture de poèmes de Joëlle Gardes
par Gérard Rouzier et l'auteur 

 

Carton d'invitation

Affiche

entrée libre 

Voir par-delà les murs

 

 

Photo P. Gardes

 

            Isolés du bâtiment auquel ils donnent corps, arrachés à leur environnement, sans fonction ni utilité, les murs ne sont plus que des combinaisons de formes et de couleurs enfermées dans le cadre de la photographie. Les murs deviennent tableaux, les bandes bleues tachées d’éclats de lumière sont du Klimt et c’est Rothko qui a signé la beige transparence sur fond ocre. Il nous  faut apprendre à oublier nos habitudes pour regarder les murs, pour voir l’au-delà des murs. L’exposition Par-delà les murs, présentée à la Fondation Saint-John Perse est le résultat d’un compagnonnage entre un poète, Joëlle Gardes, un photographe, Patrick Gardes et une plasticienne, Martine Rastello. Chacun avec ses outils spécifiques, ils ont cherché à montrer la continuité entre la nature et l’art, et les résonances d’un art à l’autre.

Patrick Gardes est sensible à la continuité entre la nature et l’art, comme le montrent ses sculptures, qui sont des agencements de pierres, de branches, de bouts de métaux. Dans ses photographies, il cherche à capter le fragment de réalité qui lui rappelle les artistes modernes et contemporains, les peintres en particulier. Déracinés de leur contexte, les détails que retient son regard évoquent, Rothko, Sean Scully, ZaoWou Ki, qui lui-même renvoie à Monet … Son travail est ainsi un hommage aux artistes qui l’ont marqué.

           

Photos P. Gardes

 

Joëlle Gardes, professeur, dramaturge, romancière, poète, longtemps directrice de la Fondation Saint-John Perse, travaille volontiers avec des plasticiens. Ses fragments poétiques accompagnent chacun des sept livres d'artiste de Henri Maccheroni (Ut pictura poesis. Dans la palpitation de l'invisible). Elle a collaboré avec le photographe Christian Ramade à trois fictions-documentaires publiées aux éditions Images en manœuvres, Roches et failles, Virginia Woolf à Cassis, 2002, Sources et collines, Marcel Pagnol à Aubagne, 2002, et Intimités et errances, Albert Cohen à Marseille, 2003.

Joëlle Gardes sur Wikipedia, c'est ici.

Martine Rastello est plasticienne, à la recherche de matières, de formes et de couleurs dépouillées — le blanc, du papier, du tissu, de la porcelaine — qui correspondent à son travail sur la transparence. Elle réalise en particulier des livres d’artiste, souvent accompagnés de textes de Joëlle Gardes, qui lui permettent d’explorer un univers de l’intime et du silence.