Exposition

Hommage à la poésie de Saint-John Perse

Monique Virelaude

 

du 17 juin au 3 septembre 2011

Fondation Saint-John Perse
Cité du Livre
Aix-en-Provence
Entrée libre du mardi au samedi de 14 h à 18 h

Vernissage de l'exposition le vendredi 17 juin à 20 heures
précédé à 19 heures d'une lecture poétique par Gisèle Sans, Yves Broussard et Jacques Lovichi

Echos et photos du vernissage

Affiche de l'exposition
Carton d'invitation

           

Catalogue de l'exposition
en vente à la Fondation à 25 € (17x17 cm, 40 pages)

Présentation de Monique Virelaude

  photo : La Dépêche du midi

               Monique Virelaude a été portée à la peinture par l'œuvre poétique de Saint-John Perse. Elle traduit, par les couleurs de ses tableaux, un échange avec, comme médiateur, cette poésie. On assiste à une double créativité, l'écrit ainsi que l'art pictural.

 

          Elle confie : 

          Il y a des mots, des musiques qui nous rendent plus "vastes", elles sont dites pour l'oreille interne. La poésie de Saint-John Perse offre une immensité sans autre décor qu'elle-même. "Comme celui qui quête, à bout de sonde, l'argile rouge des grands fonds pour modeler la face de son rêve… comme celui qui marche sur la terre à la rencontre des grands lieux", écrit Saint John Perse. Lentement, cette immensité s'est instituée en valeur première et intime. Le goût de peindre progresse à mesure que l'intimité s'approfondit dans le rythme de l'écrit du poète, il y a des couleurs à l'intérieur des mots. Chacun reconnaîtra dans ce qu'il aime profondément, ce plus qui nous habite, une douce matière silencieuse, un lieu de grâce et de merci.

          Saint-John Perse a reçu d'André Malraux, ministre de la Culture, le Grand Prix national des lettres en 1959. Pour lui, la poésie est "sœur de l'action et mère de toute création". Il fut couronné dès 1960 par l'attribution du Prix Nobel de littérature. Il eut dans toute son œuvre (une œuvre si admirée à la fois dans la minutie de son expression et épique dans le souffle qui l'anime) un attachement à l'exigence. Elle se veut avant tout vivante dans un style propre et reconnaissable entre tous. Une poésie du lien de l'homme avec le cosmos, dédiée à la plénitude de l'existence.

 

          Saint-John Perse disait :

Donner à voir, cela est faire un acte de partage vers des étendues plus vastes que nous. Il s'agit d'un vœu humain.

 

Présentation de l'exposition de Monique Virelaude à Paris en 2010,
Hommage à l'œuvre poétique de Saint-John Perse
(archives de la Fondation),
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