Fondation Saint-John Perse

Exposition proposée à la location

Saisons de poètes : Jean Giono / Saint-John Perse

Peintures de Youl, calligraphies d’Henri Mérou
Une coproduction du Centre Jean Giono, Manosque et de la Fondation Saint-John Perse, Aix-en-Provence

 

Retour à la présentation des expositions itinérantes
Retour à la programmation culturelle
Retour à la page d'accueil du site

Jean Giono, Sur des oliviers morts, 19 décembre 1958.
« Après le rude hiver de 1956, on vit apparaître le squelette des oliviers. Jusque-là ils avaient été grecs de la belle époque ; brusquement, ils s’étaient dépaysés, ils avaient voyagé dans le temps et dans l’espace jusqu’à la brutalité et la sauvagerie des totems ; ils couvraient désormais les collines de diagrammes rituels. »

Saint-John Perse, Sécheresse, 1974.
« Quand la sécheresse sur la terre aura pris ses assises, nous connaîtrons un temps meilleur aux affrontements de l’homme : temps d’allégresse et d’insolence pour les grandes offensives de l’esprit. La terre a dépouillé ses graisses et nous lègue sa concision. »

Présentation

Les chemins de Jean Giono (1895-1970) et de Saint-John Perse (1887-1975) ne se sont jamais croisés. Entre 1960 et 1970, les deux hommes ont vécu leurs dernières années non loin l’un de l’autre, en Provence, mais l’écrivain ne quitte guère les collines de Manosque, sa ville natale, tandis que le poète – longtemps exilé aux États-Unis – vit retiré dans le Var, sur les rivages de la presqu’île de Giens.

Leurs œuvres se rencontrent pourtant à travers une même célébration du monde, en l’occurrence méditerranéen. Leurs écrits témoignent de leur commune fascination pour une Provence rugueuse, parfois violente. Il s’agit par exemple du texte de Giono Sur des oliviers morts (1958) et du poème de Saint-John Perse Sécheresse (1975). Comme leur titre l’indique, ils dépeignent une nature provençale soumise aux extrêmes climatiques, le gel au cours de l’hiver 1956 pour Giono, ou l’aridité pour Saint-John Perse.

L’exposition Saisons de poètes met en regard ces deux textes, calligraphiés par Henri Mérou et accompagnés, comme d’une partition musicale, de peintures de Youl.

La médiation de ces deux artistes de Haute-Provence permet une rencontre directe avec les textes des écrivains. Les deux créateurs ont en effet réalisé 12 œuvres de grand format qui associent les collages et les pigments d’ocres des peintures de Youl aux textes calligraphiés par Henri Mérou.

Aux 12 œuvres originales encadrées (0,79 x 1,09 m) s'ajoutent :
- deux photographies encadrées des écrivains (0,62 x 0,52 m), 
- 3 kakémonos à suspendre (120 x 0,50 m) 
- 20 reproductions de manuscrits, correspondances et photographies à placer sous vitrine.

L'ensemble témoigne des relations nouées par les auteurs avec la Provence mais aussi plus largement de leur rapport avec la nature, les saisons, le climat.

Facile à monter, l'exposition occupe un ensemble linéaire de 15,62 m.

L’ensemble est conditionné dans une flight-case montée sur roulettes.

L'exposition a le première fois été présentée à la Fondation en 2005.

Pour consulter le dossier de presse de l'exposition (dossier -pdf), cliquer ici .

Pour se renseigner sur les conditions de location de l’exposition, contacter le
Centre Jean Giono :
Tél. : 04 92 70 54 54
Mél. :
centregiono@wanadoo.fr
Site : http://www.centrejeangiono.com

ou, à la Fondation Saint-John Perse :
M. Orphée Szinétar
Documentation et expositions
Tel. : 04 42 91 98 87
Fax : 04 42 27 11 86
Mél. :
documentation-fondation-sjp@orange.fr

 

Retour à la présentation des expositions itinérantes
Retour à la programmation culturelle
Retour à la page d'accueil du site