Fondation Saint-John Perse

Exposition proposée à la location

Saint-John Perse, une enfance aux Antilles

« Sinon l’enfance, qu’y avait-il alors qu’il n’y a plus ? »                                                                             
Pour fêter une enfance, III.                                                                             

Né à Pointe-à-Pitre le 31 mai 1887, Alexis Leger a passé les douze premières années de sa vie en Guadeloupe. En mars 1899, après le tremblement de terre de 1897 et face à la dégradation de la situation économique et politique de la Guadeloupe, Amédée Léger, père d’Alexis, prend la décision de quitter l’île pour s’installer à Pau, dans les Pyrénées.

L’arrachement à son île natale provoquera chez lui une nostalgie constante et discrète. S’il n’est jamais retourné en Guadeloupe, il n’a eu de cesse tout au long de sa vie de rassembler des documents sur les îles antillaises : dessins d’enfance, photographies, cartes postales, livres, tableaux, cartes, correspondance. Les documents exposés appartiennent à la Fondation Saint-John Perse.

Cette exposition se propose de montrer comment la Guadeloupe vécue par Alexis Leger a donné naissance au songe antillais de Saint-John Perse, comment l’enfance du premier a constitué le terreau de la poésie du second. Selon les mots d’André Rousseau, l’œuvre de Saint-John Perse est « une œuvre dont toute la valeur repose sur la fusion subtile, énigmatique même, du concret et de l’abstrait, du vécu et du lu, du réel et du "songe" ». Le sens de la visite propose un parcours : du réel au rêve, du vécu à la création poétique.

Quatre grands panneaux puisent dans la collection de photographies et de cartes postales, collection réunie par le poète. Les images présentées ici ont pour thème la vie en Guadeloupe à l'époque de Saint-John Perse.

L’œuvre poétique est également présente dans cette exposition. Il s’agit de deux poèmes de jeunesse dont la source d'inspiration est en Guadeloupe. Deux lettres écrites par Leger surplombent la salle : la première, adressée à son oncle Paul Dormoy date du 24 juin 52 et la seconde, adressée à Gabriel Frizeau, érudit et collectionneur bordelais, est datée du 7 février 1909.

L’exposition s'achève par un poème écrit par Saint-John Perse dans Chronique. Le poète a alors plus de 70 ans et l'île est toujours en lui.

Liste des documents prêtés :

• 4 grands panneaux sur papier non-tissé (250 x 120 cm)

• 2 panneaux de légendes au format A3

• 5 grands panneaux textes sur papier blanc (90 x 120 cm)

• DVD comportant un montage vidéo d'images issues des archives personnelles de Saint-John Perse (fonds Antilles).

• Reproduction d'un extrait des épreuves corrigées de Pour Fêter des Oiseaux

• Reproduction d'un extrait du manuscrit d'Oiseaux

• Extraits de lettres de Saint-John Perse à Jacques Rivière et à André Gide

• Poème de Saint-John Perse Désir de Créole

• Reproduction d'une note de Saint-John Perse au sujet de la publication du poème Désir de Créole

• Reproduction du tableau de Gauguin Femme Tahitienne (1898)

• Poème L'Animale, inspiré du tableau de Gauguin (3 feuillets)

• extrait d'une lettre de Saint-John Perse à Gabriel frizeau au sujet du poème l'Animale

• Cartels explicatifs.

L'exposition a été pour la première fois présentée à la Fondation en 2008-2209. Archives

Pour se renseigner sur les conditions de location de l’exposition,
contacter à la Fondation Saint-John Perse :

M. Orphée Szinétar
Documentation et expositions
Tel. : 04 42 91 98 87
Fax : 04 42 27 11 86
Mél. : documentation-fondation-sjp@orange.fr