Salvador de Madariaga
L’Europe a-t-elle, in him,,fr,able to take measure of European man,,fr,eager to be,,fr,and know,,fr,and recognize themselves,,fr,beyond the limits of an immense culture,,fr,Tribute to Salvador de Madariaga,,fr,On a year younger Alexis Leger,,fr,mining engineer and Polytechnique,,fr,chaired from,,fr,the Disarmament Commission of the League of Nations in Geneva,,fr,Minister of Education and Justice of the Spanish Republic,,fr,he was also ambassador to Washington then,,fr, su prendre mesure de l’homme européen : avide d’être, et de connaître, et de se reconnaître, par delà les limites d’une immense culture ?
“Hommage à Salvador de Madariaga”, Alexis Leger (Saint-John Perse), 1965
D’un an plus jeune qu’Alexis Leger, Salvador de Madariaga (1886-1978), ingénieur des Mines et Polytechnicien, a présidé à partir de 1921 la Commission du désarmement de la Société des Nations à Genève. Ministre de l’Instruction publique puis de la Justice de la République espagnole, he was also ambassador to Washington and then Paris,,fr,After the defeat of the Republic,,fr,He was exiled in Oxford,,fr,Mexico and the US,,fr,Whether in Geneva,,fr,Paris or Washington,,fr,he could not avoid meeting Alexis Leger,,fr,With Winston Churchill,,fr,Paul-Henri Spaak and Alcide de Gasperi,,fr,founded in Bruges,,fr,the College of Europe in the wake of the proposal he had made at the Hague Congress in,,fr,Letters that have exchanged Madariaga and Alexis Leger in their lives,,fr,Foundation kept only for the years,,fr,Madariaga has contributed to the volume,,fr,Honor to SJP,,fr,and Saint-John Perse has participated symmetrically,,fr,to a volume of tribute to Madariaga,,fr. Après la défaite de la République, il s’est exilé à Oxford, au Mexique puis aux États-Unis. Que ce soit à Genève, à Paris ou à Washington, il ne pouvait pas ne pas rencontrer Alexis Leger.
Avec Winston Churchill, Paul-Henri Spaak et Alcide de Gasperi, Salvador de Madariaga, a fondé à Bruges, in 1949, le Collège d’Europe dans le sillage de la proposition qu’il en avait faite au Congrès de La Haye en 1948.
Des lettres qu’ont échangées Madariaga et Alexis Leger au cours de leur vie, la Fondation n’en conserve que pour les années 1954-1966.
Madariaga a contribué au volume Honneur à SJP, in 1964, et Saint-John Perse a symétriquement participé, in 1965, à un volume d’hommage à Madariaga, for the time director of the College of Europe in Bruges,,fr,Both texts were reproduced in full in the volume of the Pleiades,,fr,The match between these two texts is such that one is entitled to ask whether the Madariaga text is entirely his hand,,fr,By establishing a long tribute to his friend Madariaga,,fr,he famous intelligence,,fr,lucidity and moral integrity,,fr,Light offers a privileged witness of its own diplomatic activity during the interwar period and its commitment to the consolidation of the League of Nations.,,fr,Olivier Liron,,fr,Saint-John Perse and hispanity,,fr. Les deux textes ont été intégralement repris dans le volume de la Pléiade. L’adéquation entre ces deux textes est telle qu’on est fondé à se demander si le texte de Madariaga est bien tout entier de sa main.
“En dressant un long hommage à son ami Madariaga, dont il célèbre l’intelligence, la lucidité et l’intégrité morale, Léger offre un témoignage privilégié sur sa propre activité diplomatique durant l’entre-deux-guerres et son engagement dans la consolidation de la Société des Nations.”
Olivier Liron, “Saint-John Perse et l’hispanité”,
La Nouvelle Anabase, No. 6, 2010
It is safe against that by evoking Madariaga by Saint-John Perse,,fr,his exile,,fr,the disastrous views,,fr,at the crossroads of science and poetry,,fr,its historical importance,,fr,falls under the self-portrait,,fr,The image of the poet is that he wants us to keep him and answered his own critics when he wrote,,fr,No one is less contempt Madariaga on the fate of these major events,,fr,none was less passive before the first warning signs,,fr, son exil, la hauteur de ses vues, au carrefour de la science et de la poésie, son importance historique, relève de l’autoportrait. L’image du poète est celle qu’il souhaite qu’on garde de lui et répond à ses propres détracteurs quand il écrit : « Nul ne s’est moins mépris que Madariaga sur la fatalité de ces grandes échéances, nul ne fut moins passif devant les premiers signes avant-coureurs. »