The word from the Director

En raison de la pandémie, après un long temps de mise en sommeil, temps que nous avons consacré à des tâches indispensables souvent remises en raison de l’importance de la programmation, la Fondation a pu pleinement reprendre ses activités avec, especially, une belle exposition accompagnée d’un ouvrage de référence : Paul Claudel and Saint-John Perse, crossroads.

À cette occasion – mais il y en a bien d’autres –, je souhaite remercier les Amis de la Fondation Saint-John Perse pour leur constant et actif soutien. Ces remerciements, je les adresse à l’Association et à l’ensemble de ses adhérents mais aussi, comme chaque année, plus spécifiquement à l’un ou l’autre de ses membres avec qui j’ai eu le bonheur de pouvoir travailler. Cette année je remercie tout particulièrement Catherine Mayaux grâce à qui l’exposition et le catalogue ont pu voir le jour, mais je remercie aussi tous les contributeurs à l’ouvrage et tous ceux qui ont accepté si généreusement de répondre à nos demandes d’articles et/ou d’informations.

L’Association en tant que telle et plusieurs de ses membres ont aussi contribué à l’élargissement du fonds par des bibliothèques persiennes qui ont été offertes à la Fondation par les héritiers de plusieurs chercheurs et lecteurs (Holger Holst, Francis Anglade et tout récemment, Arthur Knodel).

Ces soutiens actifs sont indispensables à la Fondation et m’apportent à moi et à l’équipe un réel bonheur. Moments de découvertes partagées et plaisir de travailler ensemble à faire aimer l’œuvre du poète, à faire mieux connaître et mieux apprécier, par-delà les préjugés, Alexis Leger.

Nous nous sommes aussi inscrits dans le paysage culturel aixois afin que les financeurs locaux ne nous privent pas de leur soutien. Cela permet toujours de faire mieux connaître la Fondation et donc de contribuer au rayonnement du poète.

Les chercheurs y sont toujours bienvenus et sources d’échanges fructueux. Cette année, cela a été tout particulièrement le cas autour du poète Valery Larbaud au point que nous envisageons de lui consacrer une exposition.

End 2023 nous devrions changer de locaux. Le dialogue avec la Ville a jusqu’ici été fructueux et je peux espérer que la Fondation sera tout-à-fait correctement hébergée si les engagements actuels sont tenus. Nous déménagerons avec nos collections, ce qui est le point essentiel, et nous ne perdrons pas en surface. Il faut cependant rester vigilants car il peut y avoir des surprises liées aux soucis budgétaires.

Notre ambition pour l’année prochaine est de lancer un plan de numérisation de la correspondance. Nous constituons un dossier documenté sur ce projet auprès de la DRAC pour en obtenir une subvention. La correspondance est la dernière partie du fonds qui reste à numériser et ainsi tout sera en quelque sorte définitivement à l’abri en plus d’être plus facilement accessible pour les chercheurs.

Nous sommes toujours très heureux de vous rencontrer à la Fondation.

Sincerely,

Muriel Calvet
Directrice de la
Saint-John Perse Foundation

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