Exposition de
Monique Virelaude,,pt,avrill See poster in large size on Adrienne Arth,,fr,See the poster in great James Sacred format has contributed to Homage to Saint-John Perse,,fr,in the New French Review,,fr,Gallimard.Titos Patrikios translated Saint-John Perse,,fr,of the first,,fr,& Nbsp; To celebrate poetry,,fr,minimalist abstraction exhibition in homage to Saint-John Perse Monique Virelaude,,fr,sculptor Center Albert Camus,,fr,The glittering angles Meet Laurent Cennamo and Florian Rodari,,fr,crusoe,,en,
Tribute to the poetry of Saint-John Perse
Conference “Le souffle, un art plastique”
Presentation
Monique Virelaude présente une vingtaine de toiles illustrant les grands thèmes de la poésie de Saint-John Perse, l’enfance, le grand age, la mer, les vents, l’exil, etc. Chaque toile traduit l’extrait poétique mentionné au-dessous d’elle.
J’ai découvert la poésie de Saint-John Perse vers mes 20 ans et n’ai cessé d’ouvrir et de refermer ses livres. Je voulais écrire de la poésie mais l’ombre du talent du poète me freinait. S’ensuivirent des années de décryptage, mais tout ce que je tentais d’atteindre n’était qu’objets partiels.
C’est l’exposition de noir et blanc de Soulages en 2000 aux abattoirs de Toulouse qui “m’ordonna” de peindre. Aussitôt la phrase poétique persienne se précipita, comme libérée, et choisit de s’exprimer ainsi. L’art abstrait, force vive, semblait la satisfaire.
Quelques années me séparent maintenant des expositions que j’ai faites à Paris en 2009, Angle Gallery, puis à la BNF, puis à Aix-en-Provence à la Fondation Saint-John Perse, mais mon désir de traduire cette poésie demeure. Si l’œuvre poétique reste dense, je suis passée de l’admiration inconditionnelle à plus d’amitié. Le temps a mis la main à la pâte.
Dès le premier geste sur la toile, dès la première couleur, la phrase arrive.
Comme ces silhouettes altières de femmes venues de nulle part, portant une jarre d’eau sur la tête, la phrase poétique a longtemps marché. Sa silhouette est pure, sa démarche cadencée. Attentive aux formes, aux couleurs que je tente, elle ne s’arrête auprès de moi que si cela lui convient. Si mon intention est bavarde alors, elle reprend son chemin. Elle attend plus de silence.
Elle reconnait l’alliance secrète de l’imagination de la matière et du mouvement – si chers à Gaston Bachelard – elle reconnait la plasticité “idéale”, l’entre-deux, dans lequel elle consentira à se déployer, à se déposer : le fond est alors tour à tour saturé, brassé, puis vidé, jusqu’à trouver dans le rythme originel, ce peu, qui m’a si profondément touchée en elle.
Ainsi résonnent à mon oreille de nombreuses phrases du poète, comme en attente, sur le seuil.
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Autres toiles exposées
Couleur de soufre, honey, color of immortal things, toute la terre aux herbes s’allumant aux pailles de l’autre hiver.
(Anabasis, VII)
Tu bouges avec l’avoine sauvage et le millet des sables et le gramen des grèves inondées.
(“Narrow vessels are”, Seamarks, IX, III, 2)
Et la Maison durait, sous les arbres à plumes.
(“ To celebrate a Childhood”, Praises)
then, ouvrant le Livre,
tu promenais un doigt usé entre les prophéties, puis le regard fixé au large, tu attendais l’instant du départ, le lever du grand vent qui te descellerait d’un coup, comme un typhon.
(“Le Livre”, “Pictures for Crusoe”, Praises)
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Expositions de Monique Virelaude
Exhibition Monique Virelaude, Tribute to Saint-John Perse
(Fleurance, Gers, 15 juillet-31 août 2014)
Tribute to the poetry of Saint-John Perse
(Saint-John Perse Foundation, 17 juin-3 septembre 2011)
Tribute to the poetry of Saint-John Perse
( Paris, Angle Gallery, 17-30 mai 2010)