Catalogue commenté du fonds Grèce

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A. Ouvrages scolaires et universitaires de grec d’Alexis Leger.
B. Ouvrages et articles se référant en totalité ou en partie à la Grèce.
     1. Usuels et grammaires
     2. Grèce antique
     3. Grèce moderne
C. Fonds iconographique et photographique.

Bibliographie sur le sujet en fin d’article.

Primordiale est la place que tient la Grèce dans l’œuvre de Saint-John Perse : d’Eloges à Nocturne, désignée ou occultée, elle dépasse le statut d’une référence culturelle. En effet, le recours à la Grèce éclaire un texte réputé obscur, tout en desservant les options de la modernité

Par conséquent, on ne saurait être surpris de ce que la bibliothèque du poète, conservée dans sa quasi-totalité à la Fondation Saint-John Perse, soit particulièrement riche en ouvrages, articles, documents photographiques, etc., se référant de près ou de loin, en totalité ou en partie, à la Grèce d’hier et d’aujourd’hui.

Sous le désordre apparent d’une bibliothèque se cache l’isotopie d’un intérêt fondateur.

Le présent catalogue du fonds « Grèce » propose aux chercheurs d’en recomposer les grands thèmes.

 

A. Ouvrages scolaires et universitaires de grec d’Alexis Leger.

Exception faite des manuels parvenus à la Fondation, il est très difficile de savoir dans le détail quels ont été les livres scolaires de grec d’Alexis Leger : aux Archives Nationales, les dossiers relatifs au Collège royal de Pau, devenu Lycée impérial, puis Lycée de Pau, s’arrêtent en 1879 (série T, F17 7938-7947).

La liste qui suit, bien que réduite, peut néanmoins être virtuellement complétée en recoupant deux sources précises : d’une part le fascicule consacré au grec de la collection Emmanuelle des Manuels scolaires en France de 1789 à nos jours, publié en 1987 par l’Institut National de la Recherche Pédagogique, d’autre part les contenus officiels des plans d’études – les programmes – au titre des études de grec (à savoir des arrêtés du 28 janvier 1890 et du 31 mai 1902).

Les références aux textes portant des annotations sont précédées d’un astérisque, et de deux lorsque ces annotations sont importantes. La notice est le plus souvent complétée par un commentaire placé entre crochets droits.

*BOIRAC Émile, Cours élémentaire de Philosophie, Félix Alcan, 8e édition revue, Paris, 1895, 608 p.

[<cote Fondation 107 BOI c>. Hommage de l’auteur + signature ill.
L’ouvrage est selon l’auteur, « conforme aux derniers programmes, suivi de notions d’histoire de la philosophie et de sujets de dissertations donnés à la Faculté des Lettres de Paris ». Il s’agirait donc d’un livre plutôt destiné aux jeunes étudiants qu’aux élèves du secondaire. Cette lecture s’inscrit-elle dans l’intérêt qu’exprime Leger pour la philosophie dans sa lettre à Monod d’octobre 1906 ? (OC, p. 646-647). L’ouvrage ne doit pas avoir été dédicacé à l’intention de Leger. Parmi les autres publications du même auteur, on relève, en esperanto : Monadologio (trad. de Leibniz). Il est tentant d’en induire un intérêt passager de Leger pour cette langue et de faire un rapprochement avec sa déclaration « Il n’est pas pour moi d’écriture internationale » dans son allocution d’acceptation du Grand Prix National des Lettres en 1959 (OC, p. 572).
La seule biographie d’Emile Boirac se trouve dans Enciclopedia Universal Ilustrada. EuropeoAmericana, t. VIII, Barcelona (s.d.), p. 1361. Sur la philosophie grecque, ne sont annotées que certaines pages, notamment les p. 398 (sur le scepticisme), 464-465 (Aristote et le mouvement), 474 (sur le panthéisme) et 527 (page cornée, sur la morale stoïcienne)]

CHASSANG A., Dictionnaire Grec-Français, Garnier Frères, Paris, [s. d.].

[<cote Fondation 483.2 CHA>. Porte la mention « Alexis Leger Pau, 06 ».
En 1906, Leger est déjà étudiant et approfondit ce qu’il appelle son hellénisme, à Pau justement : voir la lettre à Monod d’octobre 1906 (OC, p. 646-647)]

*CROISET A. et PETITJEAN J., Abrégé de grammaire grecque, Librairie Hachette et Cie, Paris, 1897.

[<cote Fondation 485 CRO>.
Ouvrage manifestement étudié en classe, d’après les annotations qui dénotent un niveau encore scolaire dans la connaissance du grec. Selon Alain Choppin, auteur de l’introduction au répertoire des ouvrages scolaires de grec (coll. Emmanuelle), il s’agit avec « certitude » d’un ouvrage scolaire (p. 11 et 115, n° de catalogue 665). Il porte d’ailleurs la mention « conforme au programme de l’enseignement secondaire du 28.01.1890 »]

*EGGER Max, Histoire de la littérature grecque, 5e éd., Librairie classique Paul Delaplane, Paris, 1892.

[<cote Fondation 880 EGG>.
Choppin accorde à cet ouvrage (dorénavant EGGER) une « forte présomption » d’appartenance à la catégorie des manuels scolaires (p. 11 et 114, n° de catalogue 655). Il répondrait à l’exigence d’étudier l’histoire de la littérature grecque à partir de la classe de seconde, définie aussi bien dans l’arrêté de 1890 que dans celui de 1902. C’est donc vraisemblablement dans cet ouvrage que Leger a trouvé une première présentation des auteurs grecs, assortie par l’auteur d’une partie bibliographique « plus spécialement destinée aux étudiants des Facultés et aux professeurs de l’Enseignement secondaire » (p. XII de l’Avertissement), ce qui en fait un livre de référence pour les années post-baccalauréat également.
Une datation relative des annotations est ici possible du fait que la bibliographie présentée p. 112 sur Pindare, et annotée par Leger, est nettement moins élaborée que celle demandée à Monod dans la lettre de juillet 1909, ce qui confirmerait d’ailleurs le caractère général de cet ouvrage]

**ÉPICTÈTE, Manuel, trad. française par François Thurot, accompagnée d’une introduction, revue par Charles Thurot, Hachette, Paris, 1889.

[<cote Fondation 188 EPI m>.
Mention « Alexis Léger [sic] 1905 ».
Introduction très annotée, apparemment d’une autre main que celle de Leger, contrairement aux annotations sur la page de titre d’une écriture facilement attribuable à Leger. Du fait que le livre était bien au programme du baccalauréat nouveau régime 1902 (année 1904 pour A. Leger), au titre des livres de philosophie, et que l’accent aigu de « Léger » paraît déjà incongru, il est possible que toute la mention ait été rajoutée par quelqu’un d’autre (une sœur ?).
Leger ne tardera pas à se faire une opinion personnelle de l’école de philosophie pratique du stoïcisme, qu’il récusera dès mai 1906. Voir à ce propos la lettre à Monod de mai 1906, OC, p. 643-646 et celle à Claudel du 1er août 1949, OC, p. 1016-1018]

*EURIPIDE, Alceste, trad. et annotée par F. de Parnajon, Hachette, 1892.

[<cote Fondation 880 EUR A>. p. 18 cornée.
Le drame satyrique d’Euripide a été étudié par A. Leger en classe de seconde, conformément au programme du 28 janv. 1890. Par ailleurs, les pages présentant le drame d’Alceste dans EGGER sont annotées par A. L., p. 184-188]

**HOMÈRE, L’Odyssée, Chant VI, éd. par Pierron, Hachette, 1894.

[<cote Fondation 880 HOM o>.
L’Odyssée étant inscrite au programme des classes de troisième et de Rhétorique (sous la rubrique « approfondissement »), il est probable que le Chant VI ait été étudié en troisième par A. L., en 1900-1901 donc, ce que viendrait confirmer l’écriture encore immature des annotations. Seul le texte grec est très annoté]

**PINDARE, Les Pythiques, série « Les Auteurs Grecs », trad. et annotées par E. Sommer, Hachette, Paris, 1887.

[<cote Fondation 880 PIN p>.
Édition scolaire, avec trad. juxtalinéaire ; p. 47, 50, 253-258 : cornées.
La disposition métrique en vers de cette édition n’est pas la répartition colométrique alexandrine que prise Saint-John Perse, comme il le déclare à Monod en juillet 1909 (OC, p. 659) et à Claudel le 10 juin 1911 (OC, p. 722).
Le texte grec de cette édition est revu par Théobald Fix, ce qui explique l’image de correcteur qu’il a aux yeux de Leger : voir à ce sujet la lettre de Leger à Gide (OC,
p. 772). Cependant, les Pythiques n’ont pas été étudiées à l’école, mais après le baccalauréat, dès 1904-1905, d’après sa Biographie, peut-être un peu plus tard en réalité. 
De tout l’ouvrage, seuls deux mots sont soulignés dans le texte grec, ceux-là même que Leger cite à Claudel dans sa lettre du 29 mai 1911 (OC, p. 720), louant leur beauté de « mots ennemis » : « Kataojcsjmenod &ripai§si [Antistr. I] 3 ». (dans le texte original grec, les termes sont intervertis).
L’appel de note n° 3 de la lettre à Claudel renvoie au commentaire ajouté par Saint-John Perse lors de l’établissement de l’édition de La Pléiade (OC, p. 1215). Il y donne la traduction des termes grecs : « “Retenu“ par tes “impulsions“ (Ode à Hiéron d’Etna, strophe 1-9, 10) ». Cette traduction est celle de l’édition scolaire ici présentée (p. 8-9), ce qui est une preuve de plus que cette édition a bien été la base de travail de Leger pour ses traductions, comme l’a déjà affirmé Françoise HENRY, Saint-Leger Leger traducteur de Pindare, Gallimard, p. 16, n° 30 ; voir également p. 76, n° 16-17]

*PLATON, Apologie de Socrate, série « Les Auteurs Grecs », deux trad. françaises, Thurot et Materne, Hachette, Paris, 1894.

[<cote Fondation 184 PLA a>.
Les annotations portent sur le texte grec et le texte français correspondant.
Œuvre au programme de la classe de seconde conformément à l’arrêté du 28 janv. 1890. Etudiée par A. Leger en 1901-1902]

*PLATON, Criton, texte grec accompagné d’une introduction, d’un argument, série « Les Auteurs Grecs », deux traductions françaises (juxtalinéaire et correcte) par Ch. Waddington, Hachette, Paris, 1890.

[<cote Fondation 184 PLA c>.
Mention « Alexis Leger, Pau, mai 1905 » : à cette date, A. L. est déjà bachelier.
Vu la date et le fait que Criton n’était pas au programme des études secondaires de Leger, on peut raisonnablement supposer que la lecture en a été faite à l’occasion des cours librement suivis à l’Université de Bordeaux, d’autant plus que le professeur Georges Rodier, à plusieurs reprises mentionné par Saint-John Perse, dispensait un cours sur Platon en 1904-1905, dans le cadre des Cours et Conférences de l’Université]

*SOPHOCLE, Œdipe à Colone, tragédie expliquée et annotée par Benloew, trad. par Bellaguet, Hachette, Paris, 1873.

[<cote Fondation 880 SOP o>.
L’œuvre a dû être étudiée en classe de 1e (1902-1903), en application du programme du 31 mai 1902]

B. Ouvrages et articles se référant en totalité ou en partie à la Grèce.
 

 1. Usuels et grammaires

CHASSANG A., Dictionnaire Grec-Français, Garnier Frères, [s. d.].

[<cote Fondation 483.2 CHA>.
Porte la mention « Alexis Leger Pau, 06 »]

*CROISET A. et PETITJEAN J., Abrégé de grammaire grecque, Librairie Hachette et Cie, 1897.

[<cote Fondation 485 CRO>].

**MAQUET Charles, Dictionnaire analogique, Larousse, 1936.

[<cote Fondation 443.1 MAQ 1936>].

 

2. Grèce antique

BEAUFRET Jean, « Héraclite et Parménide », Botteghe Oscure, XXV, Spring 1960, Roma, p. 15-30.

[<Fonds Revue>.
L’interprétation traditionnelle d’Héraclite comme philosophe du devenir est pour J. B. un contresens historique. Il affirme la doctrine héraclitéenne de la permanence au sein d’un combat où s’affrontent les éléments contraires].

**BÉGUIN Albert, L’âme romantique et le rêve, 2 tomes, éd. Cahiers du Sud, Marseille, 1937.

[<cote Fondation 809.9 BEG>.
Le T. II n’est pas annoté]

*BERTHELOT André, L’Asie ancienne, centrale et sud-orientale d’après Ptolémée, Payot, Bibliothèque géographique, Paris, 1930.

[<cote Fondation ASI 913.04 BER>. P. 137-144, 221-224, 265-352, 371-401 : non coupées]

*BOIRAC Émile, Cours élémentaire de Philosophie, Félix Alcan, Paris, 1895.

[<cote Fondation 107 BOI c>.
Hommage de l’auteur + signature. Publication en esperanto : Monadologio (trad. de Leibniz)]

**BOLLACK Jean, Empédocle, I, Introduction à l’ancienne physique, éd. de Minuit, Paris, 1965.

[<cote Fondation 182 EMP B>. Dédicacé, 17 juillet 1965.
Les vol. II (Les origines : Édition critique 1969, XXIV + 304 p.) et III (Les origines. Commentaires 1 et 2, 1969, 305 et 683 p.) ne font pas partie de la bibliothèque du poète. Le tome I a été envoyé par son auteur en juillet 1965. Il a été extrêmement annoté par le poète. Curieusement, il existe un second exemplaire du même ouvrage, lui aussi extrêmement annoté : c’est entre 1971 et 1974, d’après Mireille Sacotte, que Saint-John Perse lui a demandé de lui procurer l’Empédocle de Jean Bollack. Cette requête s’explique soit parce qu’il pensait avoir égaré le volume envoyé, soit parce qu’il se trouvait dans un autre pays que celui où se trouvait l’ouvrage en question. Le tome I s’intéresse au témoignage d’Aristote et reconstitue la physique d’Empédocle à partir des fragments et témoignages, en proposant une classification et une numérotation nouvelles]

*BOLLACK Jean et WISMANN Heinz, Héraclite ou la séparation, éd. de Minuit, Paris, 1972.

[<cote Fondation 182 HER B>.
Envoyé par J. B. au poète. Texte grec, trad. et commentaire des fragments d’Héraclite, y compris les dubia et les falsa]

BULFINCH Thomas, Mythology. The age of fable. The age of chivalry, Legends of Charlemagne, The Modern Library, [1960]

[<cote Fondation 291 BUL m>].

**CHARPIER Jacques et SEGHERS Pierre, L’art Poétique, éd. Seghers, 1956.

[<cote Fondation SJP ANT 69>.
P. 28-29 : Platon, p. 30-40 : Aristote, p. 81-87 : Pindare, Théocrite, Callimaque,
p. 412-413 : Moréas]

DARANTIÈRE Maurice, Le Banquet de Platon, Éditions du Raisin, Paris, 1935.

[<cote Fondation 184 PLA B>.
Dédicacé, « août 1935 ». Darantière est l’imprimeur]

« De la poésie comme exercice spirituel », Fontaine, n° spécial, mars-avril 1942.

[<Fonds Revues>.
Sur la Grèce : p. 71, 73-75, 108]

*EGGER Max, Histoire de la littérature grecque, 5e éd., Librairie classique Paul Delaplane, Paris, 1892.

[<cote Fondation 880 EGG>].

*EMPÉDOCLE D’AGRIGENTE, « De la nature », trad. Yves Battistini, Botteghe Oscure, Arnoldo Mondadori Editore, Roma, 1952, p. 7-31.

[<cote Fondation 182 EMP Bo>.
Seules p. annotées sur 479 p. crayon à papier et crayon rouge]

**ÉPICTÈTE, Manuel, trad. française par François Thurot accompagnée d’une introduction, revue par Charles Thurot, Hachette, Paris, 1889.

[<cote Fondation 188 EPI m.
Mention « Alexis Leger [sic] 1905 ». Introduction très annotée]

*EURIPIDE, Alceste, trad. et annotée par F. de Parnajon, Hachette, 1892.

[<cote Fondation 880 EUR a>.
P. 18 cornée]

FLACELIÈRE Robert, « Controverses autour des oracles », Cahiers du Sud, n° 370, 49e année, 1963, p. 410-434.

[<Fonds Revues>]

GLOTZ Gustave, La civilisation égéenne, La Renaissance du Livre, coll. L’évolution de l’humanité, Paris, 1923.

[<cote Fondation 938.01 GLO>.
Coupé, sauf table des matières et index]

GLOTZ Gustave, La cité grecque, La Renaissance du Livre, coll. L’évolution de l’humanité, Paris, 1928.

[<cote Fondation 938.01/08 GLO>.
Non coupé]

GUERRE Pierre, « Le Troisième Apollon », Cahiers du Sud, n° 370, 49e année, 1963,
p. 323-325.

[<Fonds Revues>]

HÉRODOTE, Histoire, en 2 tomes, trad. Larcher, Charpentier libraire-éditeur, 1855.

[<cote Fondation 907.2 HER h>]. Tome I, 455 p., T. II, 408 p.
Le T. I comprend l’Avis de l’éditeur, le plan de l’Histoire d’H., la vie d’H. par Larcher, Livre I : Clio. Livre II : Euterpe. Livre III : Thalie. Livre IV : Melpomène. Livre V : Terpsichore.
Le T. II comprend Livre VI : Erato. Livre VII : Polymnie. Livre VIII : Uranie. Livre IX : Calliope. Vie d’Homère attribuée à H., Canon chronologique d’H. Peut-être un livre de famille.

HÉRODOTE, Morceaux choisis, trad. française par P. Giguet, avec le texte grec et des notes, Hachette, Paris, 1882.

[<cote Fondation 938 HER m>.
Non répertorié dans les Manuels scolaires en France de 1789 à nos jours]

*HOMER, The Odyssey, translated by Robert Fitzgerald, Anchor Books, Doubleday & Co, Inc., Garden City, New York, 1963.

[<cote Fondation 880 HOM o>.
Dédicacé à Alexis Leger et à Dorothy Leger, après une visite du traducteur effectuée à Giens en novembre 1966]

**HOMÈRE, L’Odyssée, Chant VI, éd. par Pierron, Hachette, 1894.

[<cote Fondation 880 HOM o>.
L’Odyssée étant inscrite au programme des classes de troisième et de Rhétorique (sous la rubrique « approfondissement »), il est probable que le Chant VI a été étudié en troisième par A. L., en 1900-1901. Seul le texte grec est très annoté]

HOMÈRE, Iliade, trad. par Leconte de Lisle, Alphonse Lemerre, Paris, [1867].

[<cote Fondation 880 HOM i>. Mention ms « Alexis Leger, févr. 04 ».
Avec sa traduction d’Homère, Leconte de Lisle « inaugure l’ère des traductions littérales » (Didier Pralon). A. L. a peut-être acheté cette traduction sous l’influence de F. Jammes, qui la goûtait particulièrement]

HOMÈRE, Odyssée, trad. par Leconte de Lisle, Alphonse Lemerre, Paris, [s. d.].

[<cote Fondation 880 HOM o>.
Mention ms « Alexis Leger, févr. 04 »]

**HOWITT William, The history of the supernatural, 2 vol., J. B. Lippincott and Co, Philadelphia, 1863.

[<cote Fondation 291 HOW h>.
Très annoté, crayon à papier surtout, mais aussi crayon bleu ou rouge, encre noire.
T. I : Sur la Grèce : passim, p. 23 (cornée et ann.) ; chap. XIV : The supernatural in Ancient Greece, p. 332-369 ; chap. XIX : Supernaturalism of the neo-platonists,
p. 469-483, très annotées. A. L. s’arrête d’annoter le T. II à partir de la p. 84]

JARDÉ A., La formation du peuple grec, La Renaissance du Livre, coll. L’évolution de l’humanité, Paris, 1923. 

[<cote Fondation 938. 01/08 JAR>].

*JOUAN François, Euripide et les Légendes des Chants Cypriens : des origines de la Guerre de Troie à l’Iliade, Les Belles Lettres, Paris, 1966.

[<cote Fondation 880 EUR>. Dédicacé.
Envoyé au poète par l’intermédiaire du peintre André Girard, beau-frère de l’auteur. Voir le double de la lettre envoyée par F. J. à May Chehab, déposé à la Fondation Saint-John Perse, ainsi que l’entrée « Mariani », infra]

*Journal Asiatique, Recueil de Mémoires et Notices relatifs aux études orientales,
T. CCVIII, n° 1, janvier-mars 1926, Librairie orientaliste Paul Geuthner, Paris, 1926.

[<cote Fondation ASI 306.02 JA 1926 CCVIII>.
Chap. IV : Le monde austroasiatique et la Grèce, p. 36-48]

*KRAKOWSKI Édouard, L’esthétique de Plotin et son influence : une philosophie de l’amour et de la beauté, éd. de Broccard, Paris, 1929.

[<cote Fondation 186 PLO k>.
Dédicacé le 15 nov. 1929 par le diplomate polonais, secrétaire général du groupe parlementaire franco-polonais. Les pages 75-103, 129-208, 221-224, 241-248 : non coupées]

**LATTIMORE Richmond, The Odes of Pindar, The University of Chicago Press, 1947.

[<cote Fondation 880 PIN o>].

*[LESAGE A.-R.], Lettres galantes d’Aristénète, trad. du grec, À Rotterdam, chez Daniel de Graffe Marchand Libraire, 1695.

[<cote Fondation 880 AVR l>.
Reproduction par procédé photomécanique du premier livre d’Alain-René Lesage, qui traduit, en le complétant, le texte fragmentaire du sophiste grec Aristénète]

**LUM Peter, The Stars in our Heaven, Pantheon Books, New York, 1948.

[<cote Fondation 133.5/521.5 LUM>. + coupures de journaux.
La nomenclature stellaire suit presque exclusivement celle de l’Antiquité grecque], 1362-1474 du texte grec. L’unique traduction française disponible était jusqu’alors celle de F. D. Dehèque, Durand/Klincksieck, Paris, 1853]

*LYCOPHRON, « Alexandra », trad. par Paul Quignard, L’Ephémère, éd. de la Fondation Maeght, automne 1970, n° 15, p. 226-262.

[<Fonds Revues>.
C’est le « poème obscur » de la littérature grecque, dans la tradition de Pindare, Héraclite et Eschyle. Extraits correspondant aux vers 1-372, 1099-1119]

MARIANI Jean, Héraclite d’Ephèse, Lipton, coll. Contraste, Princeton, 1949.

[<cote Fondation 182 HER m>.
Rare. Trad. copiée et illustrée sur soie, tirée à la main à 50 exemplaires.
Exemplaire n° 11. J’ai pu repérer l’exemplaire 23 à la Rosenwald Collection de la Bibliothèque du Congrès à Washington. L’exemplaire 11 est « retouché spécialement pour Alexis Leger […] » par l’illustrateur A. Girard, beau-frère de Francis Jouan ; voir commentaire à l’entrée « Jouan », supra]

MARKALE Jean, « Delphes et l’aventure celtique », Cahiers du Sud, n° 370, 49e année, 1963, p. 326-363.

[<Fonds Revues>.
Sur dos, ann. encre rouge majuscules : DELPHES CELTIQUE. Par contre, le texte lui-même n’est pas annoté]

MURRAY Gilbert, A History of Ancien Greek Literature, D. Appleton and Co, New York, 1906.

[<cote Fondation 880 MUR h>.
A appartenu, depuis 1913, à Katherine Biddle, en littérature Katherine Garrison Chapin. Les annotations sont vraisemblablement postérieures à 1940, date de la première rencontre entre Saint-John Perse et K. B. (OC, p. 1245), mais l’ouvrage aurait pu être cédé au poète par la sœur de K. Biddle, Marguerite Caetani – Princesse Bassiano – fondatrice de la revue Commerce, qu’il connaissait depuis 1923 au moins]

*NELLI René, Lumière du Graal, Cahiers du Sud, Marseille, 1951.

[<cote Fondation 840.1 GRA cs>.
Provenance : donation Auchincloss. Sur l’origine grecque du Graal, p. 22, 80]

*NIETZSCHE Friedrich, La naissance de la philosophie à l’époque de la tragédie grecque, Gallimard, Paris, 1938, 184 p.

[<cote Fondation 193 NIE n>.
Recueil de textes, d’essais et fragments que l’on a rassemblés sous le titre d’un ouvrage que N. a ébauché sans jamais le publier. Ses positions sont connues : la voie hardie et libre ouverte par la philosophie authentique des présocratiques est brouillée par le rationalisme et le moralisme socratiques (PAQUET et al., p. 116 n° 252)]

*NIETZSCHE Friedrich, La volonté de puissance, Paris, Mercure de France, édité par Henri Albert, préfacé par Elisabeth Foerster-Nietzsche, 2 tomes, 1909.

[<cote Fondation 193 NIE v>.
C’est le tendancieux recueil de textes, d’essais et fragments que la sœur de Nietzsche a rassemblés sous le titre La volonté de puissance] 

**OTTO Walter F., Dionysos : le mythe et le culte, Mercure de France, Paris, 1969.

[<cote Fondation 292.08 OTT d>.
Dédicace du traducteur Patrick Lévy, (s. d.)]

PÉPIN Jean, « Actualité de Philon d’Alexandrie », Le Monde, 1er avril 1967, p. 11.

[Très tôt (1911), A. L. s’intéresse à Philon d’Alexandrie, ou Philon le Juif (OC, p. XVI et 690) qui, autour de 1900, fait l’objet de « deux thèses remarquables » : celle d’Edouard Herriot et celle d’Emile Bréhier (J. P.). Saint-John Perse connaissait depuis 1929 au moins l’existence de la thèse d’Herriot pour en avoir annoté la référence dans l’ouvrage de E. KRAKOWSKI sur Plotin, p. 40
n° 2]

*PÉRET Benjamin, Anthologie de l’amour sublime, Albin Michel, Paris, 1956.

[<cote Fondation SJP ANT 46>.
Trois coupures de presse sont encartées, dont une sur Herriot : voir le commentaire à ce nom et à celui de Pépin dans la notice précédente]

**PINDARE, Les Pythiques, série « Les Auteurs Grecs », trad. et annotées par
E. Sommer, Hachette, Paris, 1887.

[<cote Fondation 880 PIN p>.
Édition scolaire, avec trad. juxtalinéaire et disposition métrique en vers : ce n’est pas la répartition colométrique alexandrine que prise SJP ; p. 47, 50, 253-258 : cornées]

*PINDARE, Pindari carmina, Cum versione latina et notis. A. Chr. Gottl. Hayne. Dronii : typis et sumptu N. Bliss, Londini : E. C. et J. Rivington, Longmon, Hurst, Rees, Orme, Browne et R. Priestley, 1815.

[<cote Fondation 880 PIN c>.
Sur la page de garde, mention ms à l’encre « A. Leger, 08 », et copie ms au crayon de côla de la première strophe de la XIIe Pythique :

Φερσεφόνας ἕδος,
ἅ τ᾽ ὄχθαις ἔπι μηλοβότου
ναίεις Ἀκράγαντος ἐΰ-
δματον κολώναν, ὦ ἄνα!

Traduction :

Résidence de Perséphone, 
qui occupes la colline dressée 
sur les rives de l’Acragas ; 
ô Souveraine, montre-toi propice ! 

L’extrait recopié par Leger comportant des erreurs, il a pu être écrit de mémoire.]

*PLATON, Apologie de Socrate, série « Les Auteurs Grecs », deux trad. françaises, Thurot et Materne, Hachette, Paris, 1888.

[<cote Fondation 184 PLA a>.
Les annotations portent sur le texte grec et le texte français correspondant]

*PLATON, Texte grec accompagné d’une introduction, d’un argument, série « Les Auteurs Grecs », deux trad. Ch. Waddington, Hachette, Paris, 1890.

[<cote Fondation 184 PLA c>.
Mention « Alexis Leger, Pau 1905 » : à cette date, A. L. est déjà bachelier]

 

PINDARE, t. II, Pythiques, texte établi et traduit par Aimé Puech, 1922, Les Belles Lettres, 1966, p. 168. POEMS FROM THE GREEK ANTHOLOGY, translated by Dudley Fitts, New Directions Books, New York, 1938 [1941, 1956].

[<cote Fondation 881.08 GRE>]

*QUIGNARD Pascal, « Lycophron l’obscur », L’Éphémère, éd. de la Fondation Maeght, automne 1970, n° 15, p. 303-309.

[<Fonds Revues>]

*ROUGIER Louis, Celse ou le conflit de la civilisation antique et du christianisme primitif, éd. du siècle, coll. Les maîtres de la pensée antichrétienne, Paris, 1925, 442 p.

[<cote Fondation 272-37 ROU c>. Non coupé après p. 334]

SAPPHO, Poésies, suivies de différentes poésies dans le même genre, À Londres,   MDCCLXXXI.

[<cote Fondation 881 SAP p >. Fonds ancien]

*SOPHOCLE, Œdipe à Colone, tragédie expliquée et annotée par Benloew, trad. par Bellaguet, Hachette, Paris, 1873.

[<cote Fondation 880 SOPH o>].

TOUCHARD Michel-Claude, L’archéologie mystérieuse, avec la collaboration de Guy Barthélémy, Bibliothèque de l’irrationnel, dir. par Louis Pauwels, 1972.

[<cote Fondation 909/130 TOU>.
Ouvrage de vulgarisation : p. 96-100 : sur Santorin ; p. 100-102 : Les palais sous les cendres]

YOURCENAR Marguerite, « Animaux vus par un poète grec », La Revue de Paris,
77e année, févr. 1970, p. 7-11. 

[<Fonds Revues>. Sur Oppien, Elien]

 

3. Grèce moderne

*BALLARD Jean, « Le chemin de l’Inde ne passe-t-il pas par la Grèce ? », Cahiers du Sud, Introduction au n° de juin-juillet 1941, 28e année, p. 7

[<Fonds Revues>]

BON Antoine et CHAPOUTIER Fernand, En Grèce, éd. Paul Hartmann, 1932.

[<cote Fondation 914.95 GRE>. 118 photographies, tirage à 50 exemplaires,
ex. n° 35]

CASTEROPOULOS Constantin, Les Fleurs nouvelles, M. Leconte imprimeur-éditeur, Marseille, 1954.

[<cote Fondation 841 CAS f>. Non coupé]

*CAVAFIS, Cahiers du Sud, n° 338, 48e année, 1956.

[<Fonds Revues>.
Sur page de titre, seule annotation : Poèmes de Cavafis (sic), Georges Sepheris (sic), précédés d’une croix et soulignés. Par contre, les poèmes ne sont pas annotés]

*CAVAFY Constantin, Poèmes, présentation de Marguerite Yourcenar, trad. Marguerite Yourcenar et Constantin Dimaras, Gallimard, Poésie, 1958.

[<cote Fondation 889 CAV p>].

*ENZENSBERGER Hans Magnus, (éd.) Museum der modernen Poesie, 1960.

[<cote Fondation SJP ANT 15>. Signet à la page Séféris]

*GOBINEAU J. A. Comte de, Nouvelles asiatiques, Perrin, Paris, 1913.

[<cote Fondation 843 GOB n>. P. 44, 66, 350, cornées]

HERRIOT Edouard, Orient, Hachette, Paris, 1934.

[<cote Fondation 910.4 HER o>.
Pages coupées de 1 à 107, sur 418 p., qui correspondent aux chapitres sur la Grèce et la Bulgarie (fouilles archéologiques, Traité de Lausanne). Une coupure de presse sur Herriot, à qui le jeune Séféris avait servi de guide pour visiter la Grèce, se trouve insérée dans l’Anthologie de B. Péret, supra]

KAZANTZAKI Eleni, Le Dissident, Biographie de Nikos Kazantzaki, Plon, Paris, 1968.

[<cote Fondation 889. 9 KAZ>. Dédicacé]

*[PAPPAS Nikos], « Deux révélations : un poète, un photographe », poèmes trad. du grec par Gaston-Henry Aufrère, Planète, n° 8, janvier-février 1963, p. 107-113.

[<Fonds Revues>]

*SÉFÉRIS, Cahiers du Sud, n° 338, 48e année, 1956.

[<Fonds Revues>.
Sur page de titre, seule annotation : Poèmes de Cavafis, Georges Sepheris (sic), précédés d’une croix et soulignés. Par contre, les poèmes ne sont pas annotés]

*SÉFÉRIS, Cahiers du Sud, n° 375, 51e année, 1964, p. 127-131.

[<Fonds Revues>.
N° spécial à l’occasion du Prix Nobel de littérature décerné à Séféris en 1963. Seules p. coupées avec celles de M. Deguy. Corrections de l’expression, de la traduction]

SÉFÉRIS Georges, Poems, transl. from the Greek by Rex Warner, The Bodley Head, London, [1960].

[<cote Fondation 889 SEF>.
Dédicacé « À Saint-John Perse, “Hommage à la vivacité divine”, Londres, 
29 oct. 60 »]

*SÉFÉRIS Georges, « Poèmes », Mercure de France, mai 1963, p. 31-51.

[<Fonds Revues>]

*SÉFÉRIS Georges, Journal 1945-1951, trad. du grec par Lorand Gaspar, Mercure de France, 1963.

[<cote Fondation 889 SEF j>. Trombone, p. 87]

TOMBROS Henri, Les Nouveaux Cimetières, éd. Difros, Athènes, 1964.

[<cote Fondation 889 TOM>.
Avec carte portant « Hommage de l’auteur », éd. originale n° 4. Seules les p. de titre sont coupées]

*T’SERSTEVENS A., Le périple des archipels grecs, Artaud, Paris, 1963.

[<cote Fondation 914.95 SER Grèce>.
Trombone p. 81-82 : digression sur poésie, philosophie et musique à Lesbos] 

C. – Fonds iconographique et photographique.

Dossier « Cosmologie », établi par Saint-John Perse.

[DOC 523.1]

Dossier « Europe », établi par Saint-John Perse, sous-dossier « Grèce ».

[DOC 940 Europe (57).
Sur la Grèce : une seule coupure, du journal The Times, sous la rubrique « Books of The Times », portant titre “The Glory that was Greece and some of the Gore”, by Thomas Lask.
Deux livres y sont présentés :
1) The Pursuit of Greece, An Anthology, by Philipp Sherrard. Photographs by Dimitri, 291 pages, Walker, $ 8.95.
2) Exploration and Empire, by William H. Goetzmann, 656 pages, Knopf, $ 10, Harold Faber]

Dossier « Documentation littéraire », établi par Saint-John Perse, sous-dossier 76.
[1940 ( ? )

DOC LIT (76).
Coupures de presse soulignées au crayon bleu ou rouge :
1) Sous le titre « Brilliant London : Attractions of a busy week » : mention de l’opéra Ariane à Naxos de Richard Strauss.
2) Sous le titre « Music as a cure : discovery of scientist of Ancient Greece » : Theophrastus, the disciple of Aristotle, spoke of a passage in Plato […]. Theophrastus held that the « phrygian mode » played on the flute was the proper specific for the lumbago]

Fonds iconographique 120 (5) : Peinture sur papier gaufré. Paysage de type méditerranéen avec monastère en couleur.

Reproduction. [paysage d’Arménie ? du Mont Athos ?]

Fonds iconographique 142 : Photographie (détail) d’une sculpture.

Tête de cheval. [sculpture chinoise ? grecque ? Avec un extrait d’Éloges II, mention manuscrite de la Princesse de Bassiano]

Fonds iconographique 148 : Dessin à la plume, encre noire. Signé Pierrakos [1961].

[Il s’agit de l’artiste expressionniste grec Alkis Pierrakos, né en 1920, qui a vécu en France de 1954 à 1966]

Fonds iconographique 149 : Dessin à la plume, encre noire. Signé Pierrakos [1961].

Fonds iconographique 150 : Gouache ou aquarelle « Mykonos », signée au crayon en bas à droite Berr… ou Ben…[ ? ]

[Au crayon, en bas à gauche : MYKONOΣ. Au dos : « The Diakosmitiki » (nom de la galerie), Oreste Comninos (propriétaire), 5, Winston Churchill Street, Athens (l’actuelle Avenue du Stade)]

Fonds iconographique 155 : Lithographie en couleur.

[Marie-louise vert bouteille, « Athènes », signée Baboulène. Offerte par [ ? ] à D.[iane] L.[eger]. Au dos signature crayon de l’artiste et « Athènes 26 sept ». Eugène Baboulène, peintre provençal, est né à Toulon en 1905. Les Leger possédaient aussi une autre lithographie originale en couleurs de cet artiste (fonds icon. n° 226)]

Fonds iconographique 159 : Photo, reproduction noir et blanc. Tête de femme, époque antique. Statue sur socle de bois. Au dos au crayon : 1716 – 2216.

Fonds iconographique 183 : Gravure, cadre brun foncé, sous verre. En haut à gauche :
« Philoclès dans l’île de Samos », J. M. Moreau le Jeune, 1784 – JJ le Veau sculp. En Pl. I voy. T. III p. 521.

Fonds iconographique 258 : Sculpture en bronze d’Andras Beck « Niké », 1976. Ancienne coll. D. Leger. Socle intégré à la sculpture avec signature.

[Nouvelles Acquisitions].

Fonds photographique 13/225 : Carte postale.

Recto : reproduction photographique d’une sculpture représentant une jeune fille à demi agenouillée. Légende gravée à la main sur le négatif : « Pedt. sculpture of Zeus temple. Girl. Olympia ».
Verso : Agfa. Tampon circulaire de la Société archéologique d’Athènes. [Fragment du fronton est du Temple de Zeus à Olympie]

Fonds photographique 13/224 : Carte postale.

Recto : reproduction photographique d’un bas-relief représentant Athéna penchée sur sa lance. Inscription manuscrite sur le négatif « V. P. ».
Verso : « ΦΩΤΟΤΥΠΕΙΟΝ Α. ΓΚΙΝΑΚΟΥ, Γ. ΜΑΡΓΑΡΙΤΗ. ΣΤΟΑ ΣΥΓΓΡΟΥ 6 ΑΘΗΝΑΙ-ΕΠΙΣΤΟΛΙΚΟΝ ΔΕΛΤΑΡΙΟΝ- ΕΛΛΗΝΙΚΗ ΒΙΟΜΗΧΑΝΙΑ – Post card – Carte Postale – Postkarte – Union postale universelle – ΕΛΛΗΝΙΚΗ ΒΙΟΜΗΧΑΝΙΑ – MADE IN GREECE » [s. d.].
[« Atelier photographique A. Ghinakos et G. Margaritis, 6, passage Syngrou, Athènes, Grèce. Carte postale, fabriqué en Grèce ». Les plis du peplos de la déesse, légèrement obliques, apparemment ignorants des lois de la gravité, donnent à l’ensemble une impression de mouvement. Mais il ne peut s’agir des photographies envoyées par Frizeau à A. L. dans sa lettre du 17 janvier 1908 qui, elles, étaient pliées, comme le lui reproche Leger dans sa lettre du 5 avril 1908]

Fonds photographique 13/222 : Carte postale.

Recto : reproduction photographique du fronton d’Olympie : combat de Centaures et de Lapithes. Date ajoutée à la main, sans doute par Saint-John Perse : « 11-4-33 ».
Verso : « ΦΩΤΟΤΥΠΕΙΟΝ Α. ΓΚΙΝΑΚΟΥ, Γ. ΜΑΡΓΑΡΙΤΗ. ΣΤΟΑ ΣΥΓΓΡΟΥ 6 ΑΘΗΝΑΙ- ΕΠΙΣΤΟΛΙΚΟΝ ΔΕΛΤΑΡΙΟΝ- ΕΛΛΗΝΙΚΗ ΒΙΟΜΗΧΑΝΙΑPost card – Carte Postale – Postkarte – Union postale universelle – EΛΛHNIKH BIOMHXANIA – MADE IN GREECE» [s. d.].
[« Atelier photographique A. Ghinakos et G. Margaritis, 6, passage Syngrou, Athènes, Grèce. Carte postale, fabriqué en Grèce ». C’est le célèbre fronton ouest du Temple de Zeus à Olympie, où la violence des Centaures se heurte à la résistance des Lapithes. ca 460 av. J.-C. Comment le poète s’est-il procuré cette reproduction d’un thème qu’il affectionnait particulièrement ? voir à ce sujet GUERRE (1989), p. 221]

Fonds photographique 13/223 : Carte postale.

Recto : reproduction photographique d’un bas-relief représentant une femme assise en amazone sur un cheval.
Verso : “PERGAMONMUSEUM, BERLIN. Südfries des Altars von Pergamon. Mondgöttin Selene – POSTKARTE”.
[Frise sud de l’autel de Pergame. Déesse de la Lune Séléné]

——

Faute de place, le présent inventaire s’est limité aux ouvrages, articles et documents iconographiques du fonds. Il ne comprend ni les mentions au monde grec dans la correspondance, publiée et inédite, de/à/sur Saint-John Perse, ni les mentions au monde  Grec de l’édition des Œuvres complètes de la Pléiade qui sont du fait de Saint-John Perse, ni l’Index des noms propres grecs annotés qui a été compilé. Une seule occurrence convaincra de l’utilité de ce dernier instrument : un chercheur désireux d’étudier l’influence de Platon sur Saint-John Perse, par exemple, saura déjà que son nom a été 6 fois repéré par le poète dans L’esthétique de Plotin d’Édouard Krakowski (1929), 11 fois dans l’Empédocle I de Jean Bollack (1965), 5 fois dans La naissance de la philosophie à l’époque de la tragédie grecque de Fr. Nietzsche (1938). Car l’étude du monde grec dans l’œuvre de Saint-John Perse n’est pas terminée. Même s’il ne faut pas surestimer l’importance des traces positives des lectures grecques du poète — preuve en est, s’il en était, la remarquable et non moins significative absence de Plutarque ou Parménide, qui ont fécondé Anabase — elles révèlent le statut de la référence, l’ambition de l’érudition, la re-création de l’antique au sein de la modernité, et concourent de la sorte à patiemment démêler l’écheveau de la poétique implicite de Saint-John Perse. Puisse ce catalogue Contribuer à susciter de nouvelles découvertes dans la voie de cette compréhension.

May Chehab
Université de Chypre
Department of Foreign Languages and Literatures

 

La Grèce de Saint-John Perse

Bibliographie

Sur la Grèce de Saint-John Perse, voir ma thèse Saint-John Perse et la Grèce (1999), ainsi que les travaux de :
– Gilberte Aigrisse, Saint-John Perse et ses mythologies, éd. Imago, Paris, 1992 ;
– Michèle Aquien, L’autre versant du langage, José Corti, 1997 ;
– Paul-Laurent Assoun, « La philosophie de la nostalgie : Saint-John Perse, émule d’Empédocle et de Pindare », dans La Nostalgie, ouvr. coll. sur Éloges de Saint-John  Perse, Ellipses, éd. Marketing, 1986, p. 189-198 ;
– Jacqueline Bateman, » Questions de métrique persienne », dans Lectures de Saint-John Perse, Cahiers du 20e siècle, n° 7, Klincksieck, 1976, p. 27-56 ;
– Jean Bollack, « Ailleurs », dans Honneur à Saint-John Perse, NRF, Gallimard, 1965, p. 338-344 ;
– Id., « En l’An de paille », ibid., p. 473-479 ;
– Id., La Grèce de personne, Seuil, Paris, 1997 ;
– Eveline Caduc, « Savoir et connaissance », dans Espaces de Saint-John Perse, II, Actes du Colloque Mots et savoirs dans l’œuvre de Saint-John Perse, Publications de l’Université de Provence, 1979 ; 
– Colette Camelin, « Saint-John Perse lecteur de Pindare », Revue d’Histoire littéraire de la France, juil.-oct. 1991, n° 4-5, p. 591-611 ; 
– Id., Éclat des contraires. La Poétique de Saint-John Perse, CNRS Littérature, 1998 ; 
– Aimé Césaire, Discours prononcé samedi 11 juillet 1987 pour l’inauguration officielle de la place Gilbert Gratiant et de l’avenue Saint-John Perse [cote Fondation Saint-John Perse 191 c] ; 
– Gabrielle Clerc, Saint-John Perse ou de la poésie comme acte sacré, Neuchâtel , À la Baconnière, 1990 ; 
– Jean Foyard, « Chœur III », dans Stylistique et genres littéraires, Publications de l’Université de Bourgogne, LXIX, 1991, p. 112-118 ; 
– Jean-Charles Gateau, « I grecs amers », dans Hommage à Saint-John Perse, NRF, févr. 1976, n° 278, p. 59-67 ; 
– Pierre Guerre, Portrait de Saint-John Perse, textes établis, réunis et présentés par Roger Little, Sud, Marseille, 1989 ; 
– Françoise E. E. Henry, Saint-Leger Leger traducteur de Pindare, Gallimard, 1986; 
– André Hurst, « Sur un passage d’Amers : La culture grecque comme élément de savoir intégré », dans Espaces de Saint-John Perse, op. cit., p. 213-227 ; 
– Henriette Levillain, Le Rituel poétique de Saint-John Perse, Gallimard, Paris, 1977  
– Roger Little, « Rénovation du drame : Les Tragédiennes sont venues… », dans La Tragédie, Aporie, Le Revest-les-Eaux, nov. 1987, p. 7-15 ; 
– Patrice Maincent, « L’hellénité de Saint-John Perse », dans La Nostalgie, op. cit.,
p. 181-187 ; 
– Takis. C. Papatzonis, « Saint-John Perse vu par un Hellène », dans Honneur à Saint-John Perse, op. cit., p. 292-296 ; 
– Liliane Py, « Dionysos dans l’espace théâtral d’Amers », dans Lectures de Saint-John Perse, op. cit., p. 91-99 ; 
– Jean-Pierre Richard, « À propos d’Anabase : petite rêverie sur un titre et un nom», Information Littéraire, XXIX, 2, (mars-avril 1977), p. 70-74 ; 
– Maurice Rieuneau, « Langage que fut la poétesse : La Pythie selon Saint-John Perse », dans Lectures de Saint-John Perse, op. cit., p. 101-110 ;
– Pierre Van Rutten, « Saint-John Perse et les Alexandrins », dans Saint-John Perse : Les années de formation, Actes du Colloque de Bordeaux (17-19 mars 1994), L’Harmattan, 1996, p. 127-136 ; 
– Mireille Sacotte, « Saint-John Perse et Héraclite », dans Itinéraire de Saint-John Perse : Espace, initiation, écriture, thèse de doctorat, Université de la Sorbonne, Paris IV, 1983, p. 579-584 ; 
– id., « Empédocle, le dernier chaman, son langage et celui de Saint-John Perse », ibid., p. 836-858 ; 
– Georges Séféris, « Rencontre avec Saint-John Perse », trad. par Lorand Gaspar, Alifn° 7, hiver 1976, p. 84-88 ;
– Enora Despres, Effets de la Grèce antique de l’œuvre poétique de Saint-John Perse : Saint-John Perse, la Grèce antique et le lecteur, Mémoire de Maîtrise de Lettres classiques, Université de Bretagne-Sud, 2001.

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