Pour fêter la poésie et la Biennale d’Aix : Voix Libanaises

Du mardi 20 novembre au jeudi 28 novembre 2024. Pour fêter la poésie samedi 23 novembre à 15h.

Cette Biennale d’Aix sur le Liban est pour nous l’occasion d’honorer une poésie que nous avions depuis longtemps le souhait de faire entendre.

Le Liban est riche en poètes de toutes générations, et nos invité-e-s répondent à cette diversité, d’Abbas Beydoun, considéré comme l’un des plus grands poètes d’expression arabe à Fadi Tufayli, ou Sofia Karámpali, jeunes auteurs-trices. On sait quels liens forts ont existé et existent encore entre nos poètes francophones et les auteurs-trices libanais et libanaises. Ils nous disent aussi leur lecture de nos auteurs, ils en assurent la pérennité en les reprenant et les réinventant mais aussi ils nous convient à la découverte de leur voix propre et si différente de celles que nous connaissons.
Nous avons souhaité une programmation de poésie à la hauteur de la richesse de cette culture d’aujourd’hui ou malgré les diverses crises les poètes persistent à créer et à se faire entendre.
D’autres voix que les voix des médias, voix des catastrophes, des déplorations. 
Les voix de ceux qui écrivent leur pays, leur colère, leurs espoirs, la beauté, l’histoire d’hier de bien avant hier et les histoires d’aujourd’hui. Le Liban et ses créateurs, ceux qui ne renoncent pas, continuent à créer, à dire et ici à voix haute.

 

  • Mercredi 20 novembre à 14h – Atelier de la Manufacture
    Lotfi Nia : Lire, traduire et écrire des poèmes

    Atelier d’écriture bilingue français-arabe animé par Lotfi Nia. – sur inscription 
  • Samedi 23 novembre à 15h – Amphithéâtre de la Manufacture
    Pour fêter la poésie : Voix Libanaises
    15h – Contes et de sagesse et d’Orient par Jihad Darwiche

    Ces contes emportent les enfants et les adultes dans un monde magique où se croisent les génies hauts comme le ciel, les vizirs tout puissants et des gens du peuple. Une éternelle quête du bonheur et de la si difficile sagesse.17h30 – Abbas Beydoun, Sofia Karámpali, Fadi Tufayli, Iman Humaydan et Lotfi Nia : Lectures et table-ronde
    Lectures de textes des invité-e-s en bilingue et échanges avec ces derniers autour d’une table-ronde animée par Iman Humaydan.
  • Lundi 25 novembre à 18h30 – Atelier de la Manufacture
    Iman Humaydan : La langue, l’immigration et la création littéraire.
    L’écriture créative change-t-elle dans notre nouveau lieu ? Qu’arrive-t-il à notre langue maternelle ? Ces questions nous amènent au sujet de la mémoire, comment elle fonctionne avec tous ces changements.
    En partenariat avec l’Université Populaire du Pays d’Aix


Abbas Beydoun interviendra le dimanche 24 novembre à Paris au New Morning et le lundi 25 à l’École des hautes études en sciences sociales.

  • Mercredi 27 novembre à 16h – Maison de la Recherche, Faculté des Lettres, Langues et Sciences Humaines, Aix-Marseille Université
    Charif Majdalani : L’éloge et l’effondrement. Du poème au roman, dire l’espace libanais.
    L’œuvre romanesque de Charif Majdalani s’ouvre par une citation de Saint-John Perse : « C’est là le train du monde et je n’ai que du bien à en dire. » L’éloge et l’épopée donnent leur impulsion à la phrase et au récit de prose, narrant les errances de ce qui aurait pu être un récit de fondation. Le pays du Cèdre constitue son mythe, dans la multiplicité des vies qui s’y croisent, qui en partent, qui y reviennent. Mais les choses se sont aggravées, avec l’accumulation des crises. La célébration cède le pas à la chronique de l’effondrement, celui du Liban et de l’Orient tout entier.
    En partenariat avec l’Université d’Aix-Marseille
  • Jeudi 28 novembre à 18h – École Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence
    
Camille Ammoun : La Psychogéographie de Beyrouth : pour une lecture sensible de la ville
    De Guy Debord à Iain Sinclair la psychogéographie passe d’une science qui a pour objet d’étude l’influence des espaces urbains sur les émotions des hommes qui les traversent, à un dispositif littéraire qui permet une approche sensible et politique de la ville. En arpentant une rue beyrouthine, Camille Ammoun utilise ce dispositif pour transformer un texte urbain en texte littéraire et donner à lire une ville, Beyrouth, qui est à l’avant-garde des grands défis de nos sociétés contemporaines.
    En partenariat avec l’Université Populaire du Pays d’Aix




 

 

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