TAL COAT
La liberté farouche de peindre

Exposition au Musée Granet
du 18 novembre 2017 au 11 mars 2018
Vernissage le jeudi 16 novembre

et à la Fondation Saint-John Perse,
avec Les Écritures croisées
Hommage à André Du Bouchet
le samedi 25 novembre, à 15 heures

L’exposition

Depuis plusieurs années la Donation Meyer rend l’œuvre de Tal Coat très présente au musée Granet d’Aix-en-Provence. C’est en effet en cette ville que l’artiste se fixa pendant une quinzaine d’années (de 1941 à 1956), au Château-Noir, lieu cézannien emblématique. Là se développa une communauté d’artistes et d’intellectuels, dont l’œuvre s’approche au plus près des résonances que leur offre la nature.

Si une attention particulière est donnée à cette période aixoise, dont l’exposition du Grand Atelier du Midi en 2013 s’était fait l’écho, aux côtés de Nicolas de Staël et de Bram Van Velde, cette rétrospective couvre toute la vie du peintre Pierre Jacob dit Tal Coat (1905-1985), représentant soixante ans de création picturale (de 1925 à 1985) et ses différentes périodes d’évolution, de sa Bretagne natale à l’Atelier de Saint-Prex, sur les rives du lac Léman, et à la Chartreuse de Dormont, en Normandie.

Commissaires de l’exposition : Jean-Pascal Léger et Bruno Ely, conservateur en chef du musée Granet.

Horaires
Du mardi au dimanche de 12h à 18h
Fermeture hebdomadaire le lundi
Fermetures annuelles les 25 décembre et 1er janvier.

Droits d’entrée
Inclus dans le prix du billet d’entrée au musée Granet, site Saint-Jean de Malte et site Granet XXe, collection Jean Planque (chapelle des Pénitents blancs).
Tarif plein : 5,5 € – Tarif réduit : 4,5 € – Gratuité : moins de 18 ans, étudiants de moins de 26 ans, demandeurs d’emploi longue durée…

Hommage à André Du Bouchet
par Les Écritures croisées
avec Anne de Staël, Daniel Dobbels, Jean-Pascal Léger et  Alain Paire

Entrée libre

Sur l’artiste, lire la monographie de Jean-Pascal Léger, Tal Coat, Pierre et front de bois, aux Éditions d’art, avril 2017

Admiré par les plus grands artistes du vingtième siècle, ses amis, Calder, Chillida, Giacometti, Miro, Staël…, Pierre Tal Coat (1905-1985) incarne la liberté farouche de peindre. Aux proclamations des Écoles, Tal Coat (“Front de bois” en breton) préférait selon ses propres mots “aller dans le regard du monde” et “mener une vie d’homme sauvage”. Tout son effort fut de restituer, par l’espace et par la matière vivante de ses tableaux, l’accord profond de la peinture et de la nature.

Jean-Pascal Léger a connu le peintre en 1977, peu après sa rétrospective au Grand Palais, à Paris. Dès lors, il a souvent partagé avec lui des journées à son atelier, aux confins de l’Ile-de-France et de la Normandie, et conçu de très nombreuses expositions de son oeuvre. Cet ouvrage propose plus de cent cinquante illustrations, pour une large part inédites. “Ce livre est un livre de témoin. Concentré sur la pensée du grand atelier, j’ai fait mes choix comme pour un accrochage, je vais à la rencontre des tableaux comme on va retrouver des personnes. Mais surtout j’ai adopté la méthode de Tal Coat. Certains tableaux ont pris l’initiative. J’ai voulu suivre leur rythme, accompagner leurs développements, repérer les liens, les Failles et les Passages qui font la cohérence des périodes que, pour l’instant, je connais simplement le mieux… Il faut beaucoup de temps et beaucoup d’espaces pour qu’apparaisse l’œuvre de Tal Coat dans sa juste lumière.”

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