Printemps des poètes 2019 : la beauté avec Louis-Philippe Dalembert, Daniel Maximin, Caroline Boidé, Éric Sarner et Marco Fazzini

Samedi 16 mars 2019 à 16 heures, salle Jules Isaac – Bibliothèque Méjanes

entrée libre

 

À l’occasion du Printemps des poètes sur le thème de la Beauté, la Fondation Saint-John Perse invite les poètes Caroline Boidé, Louis-Philippe Dalembert, Marco Fazzini, Daniel Maximin et Éric Sarner.

La rencontre se clôturera sur une mise en musique du poème Souvenir en pluie de Louis-Philippe Dalembert par les étudiants en master Acoustique et musicologie de l’Université d’Aix-Marseille.

Une table de livres sera proposée par la librairie Goulard.

 

Louis-Philippe Dalembert (né à Port-au-Prince, Haïti, le 8 décembre 1962) est un écrivain d’expression française et créole. De formation littéraire et journalistique, Dalembert travaille comme journaliste d’abord dans son pays natal avant de partir en 1986 en France poursuivre des études qu’il achève à l’université Paris-III – Sorbonne Nouvelle par un doctorat en littérature comparée sur l’écrivain cubain Alejo Carpentier. Depuis son premier départ d’Haïti, ce vagabond polyglotte a vécu tour à tour à Nancy, Paris, Rome, Jérusalem, Berlin, Milwaukee, etc. Il a voyagé partout où ses pas ont pu le porter… dans l’écho renouvelé de la terre natale. Les traces de ce vagabondage sont visibles dans son œuvre qui met souvent en dialogue deux, voire plusieurs lieux, et parfois aussi deux temps. Dalembert vit aujourd’hui entre Paris, Port-au-Prince, l’Italie et ailleurs.

Daniel Maximin, né à la Guadeloupe, est poète, romancier et essayiste. Il a d’abord été professeur de Lettres, et d’Anthropologie. Puis de 1982 à 1989, producteur-animateur de programmes francophones à France-Culture. Il a été ensuite Directeur des Affaires Culturelles de la Guadeloupe de 1989 à 1997. Au Ministère de la Culture à Paris de 1997 à 2012, il a été notamment Commissaire général interministériel de trois manifestations nationales : Le cent-cinquantenaire de l’abolition de l’esclavage en 1998, l’Année de la Francophonie en 2006, et L’année des Outre-mer en 2011. Il est Officier de la Légion d’Honneur et Officier des Arts et lettres. Il a reçu en décembre 2017 le Grand Prix Hervé Deluen de l’Académie Française, pour l’ensemble de son œuvre.

Caroline Boidé, née en 1981, est l’auteur de deux romans : Comme un veilleur attend l’aurore (Léo Scheer, 2008) et Les Impurs (Serge Safran, 2012). Son recueil de poésie Pivoine aux poings nus (Voix d’Encre, 2014) avec les callimorphies d’Atiq Rahimi, a reçu le Prix Vénus Khoury-Ghata. Les deux femmes s’attachent alors profondément l’une à l’autre, et écrivent un recueil ensemble, Kaddish pour l’enfant à naître, publié aux Éditions Bruno Doucey en 2017. En septembre 2019 paraitra un livre d’entretiens réunissant les deux poètes. Caroline écrit pour les revues Portrait et Edwarda. Elle est également l’auteur d’une émission radiophonique « Une jeunesse algérienne » diffusée sur France-Culture (Sur les Docks, 2012).

 

Poète, écrivain et également journaliste (Le Monde, Libération, Géo, Autrement…), Éric Sarner est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages ainsi que de nombreux poèmes, textes ou articles en revues. En tant qu’artiste plasticien, il a exposé des recherches sur les rapports mots/images : Tentations et Tâches de femmes (suite d’iconotextes. Galerie Marianne Cat, Marseille, 2004). Soupçons d’épopées (collages et photographies. Galerie Marianne Cat, Marseille, 2005). Il est également traducteur et récemment de Complainte pour Ignacio Sanchez Mejias de Federico García Lorca et Poèmes (La Ultima Antologia) d’Idea Vilariño. En tant que documentariste, il a signé une vingtaine de documentaires dans les domaines de la culture et du voyage dont Sénac, Jean, Algérien, poète en 2010. Il est également l’auteur de Le Ravissement de Palmyre, un ciné-poème, en 2015. Éric Sarner vit entre Berlin et Paris.

Marco Fazzini a étudié à l’université Ca ‘Foscari (Venise) et à l’université Kwa-Zulu Natal (Durban, Afrique du Sud), où il a obtenu une maîtrise en littérature sud-africaine et un doctorat en anglais. Il a publié plusieurs livres et articles sur les littératures anglaises postcoloniales, sur la traduction et la poésie anglaise contemporaine. Il a notamment traduit Hugh MacDiarmid, Philip Larkin, Geoffrey Hill, Douglas Dunn, Charles Tomlinson, Douglas Livingstone, Norman MacCaig et Edwin Morgan. Son histoire de la littérature écossaise, Alba Literaria, a été publiée aux éditions Amos en 2005 et est le premier manuel de ce type publié en dehors de l’Écosse. En 2012, il publie un ouvrage sur la chanson et la poésie pour la liberté : Canto un mondo libero. Ses livres les plus récents sont deux recueils d’entretiens avec des poètes de la fin du XXe siècle: Conversations with Scottish Poets (2015) et The Saying of It (2017). Ses principaux recueils de poésie sont: Nel vortice (1999), XX poesie (2007), Driftings and Wrecks (2010), 24 Selected Poems (2014), Riding the Storm: Ten New Poems (2016) et 21 poesie/poemas/poems (livre trilingue, 2017). Il enseigne l’anglais et la littérature postcoloniale à l’Université de Ca ‘Foscari. Il est le créateur et le directeur artistique du festival de poésie Poetry Vicenza.

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