Remise virtuelle du Prix de Poésie21, 2020

En raison des interdictions nombreuses qui ont affecté tout le champ culturel, liées à la crise sanitaire, nous avons été d’abord obligés de repousser de mois en mois la remise du Prix Poésie21, puis devant l’impossibilité d’organiser la moindre réunion, le jury s’est réuni et a décidé d’attribuer le Prix, de le remettre de façon toute virtuelle, en attendant de pouvoir en novembre réunir les lauréats de 2020 et ceux du futur prix en 2021.

Pour l’heure, procéder à cette remise de prix virtuelle, c’est en faire la diffusion nécessaire, remercier les candidats, et présenter nos deux lauréats. Rappelons déjà que le Prix Poésie21 poursuit sa carrière et se fait de mieux en mieux connaître, comme on peut en avoir la preuve par les lieux d’origine des participants : de France et de Navarre, d’Espagne, de Suisse, d’Algérie. Poètes-hommes et poètes-femmes sont également représentés. Les recueils côtoient les tapuscrits, les éditions courantes s’accordent avec les livres d’art aux illustrations artistiques.

Le Prix Poésie21 2020 est remis ex aequo à Léon Bralda pour Un temps fécond
et à Eric Sarner pour Simples merveilles.

Le jury les félicite vivement.
Dans l’attente de pouvoir les rencontrer et leur laisser la parole…

Retrouvez le compte rendu de la remise du prix sur le site Poesie21.org en cliquant ici.

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Présentation du Prix Poésie21

Créé en 2016, deux ans après la disparition de la poète Lucienne Gracia-Vincent, le Prix Poésie21 est résolument tourné vers le vingt et unième siècle, ainsi que le veut son nom. Il veut affirmer que ce siècle est en mesure de faire surgir de quoi inspirer les poètes au plus profond de leur sensibilité et imagination, et les invite naturellement à s’éloigner de la rive du siècle précédent. Ce qui s’ouvre est toujours l’acceptation d’une perspective.

Le Prix Poésie21 a pour espoir que la poésie soit une des paroles les mieux entendues d’un siècle déjà commencé, et qu’elle en soit le recours et trouve les moyens adéquats pour le manifester. Que ces moyens soient nouveaux ou empruntent à d’autres époques, que les thèmes se modifient ou soient sans commune mesure, il est trop tôt pour le dire mais il revient au Prix de présenter cet enjeu aux poètes concourant au Prix Poésie21.

Lucienne Gracia-Vincent est née à El Biar (Alger) le 31 janvier 1923. Orpheline de père, elle entre à 16 ans à l’École Normale, est envoyée en poste dans différentes écoles de l’Algérois. En 1957, elle s’installe avec son époux en France. Elle meurt à Aix-en-Provence, entourée des siens, le 27 novembre 2014.
Divers recueils de poèmes rythment sa carrière poétique : prix et distinctions honorifiques ont su en reconnaître la valeur.
Les thèmes inspirant sa poésie sont liés à l’intensité vécue d’expériences qu’elle jugea fondamentales : le pays natal, l’enfance, les rencontres, les voyages méditerranéens, la foi, la force d’exister.
Une cécité partielle, dans les dix dernières années de sa vie, lui donna l’occasion de manifester des dons de mémorisation au service de sa création. Elle composait de tête des sonnets qui lui apparaissaient dans leur forme entière et qu’elle transcrivait, au matin, de sa belle écriture devenue hésitante.
Sa poésie se veut une force agissante pour créer du bien, envers et contre tout, dans une absolue confiance en la vertu des poèmes à dessiner une configuration sensitive et abstraite universelle.

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