Remise du prix Poésie21 2021
Vendredi 3 décembre à 18h30 en salle Jules Isaac – Bibliothèque Méjanes (Aix-en-Provence)
Pour cette sixième édition du prix, nous vous convions à nous retrouver autour des lauréats 2020 et 2021. Cette soirée donnera lieu à la lecture de poèmes des auteurs et de poèmes choisis de Lucienne Gracia-Vincent. Ce sera aussi l’occasion de libres discussions sur la place de la poésie aujourd’hui.
Retrouvez plus d’informations au sujet du prix sur le site www.poesie21.org.
Créé en 2016, deux ans après la disparition de la poète Lucienne Gracia-Vincent, le prix Poésie21 est résolument tourné vers le vingt et unième siècle, ainsi que le veut son nom. Il veut affirmer que ce siècle est en mesure de faire surgir de quoi inspirer les poètes au plus profond de leur sensibilité et imagination, et les invite naturellement à s’éloigner de la rive du siècle précédent. Ce qui s’ouvre est toujours l’acceptation d’une perspective.
Le prix Poésie21 a pour espoir que la poésie soit une des paroles les mieux entendues d’un siècle déjà commencé, et qu’elle en soit le recours et trouve les moyens adéquats pour le manifester. Que ces moyens soient nouveaux ou empruntent à d’autres époques, que les thèmes se modifient ou soient sans commune mesure, il est trop tôt pour le dire mais il revient au Prix de présenter cet enjeu aux poètes concourant au prix Poésie21.
Lucienne Gracia-Vincent est née à El Biar (Alger) le 31 janvier 1923. Orpheline de père, elle entre à 16 ans à l’École Normale, est envoyée en poste dans différentes écoles de l’Algérois. En 1957, elle s’installe avec son époux en France. Elle meurt à Aix-en-Provence, entourée des siens, le 27 novembre 2014.
Divers recueils de poèmes rythment sa carrière poétique : prix et distinctions honorifiques ont su en reconnaître la valeur.
Les thèmes inspirant sa poésie sont liés à l’intensité vécue d’expériences qu’elle jugea fondamentales : le pays natal, l’enfance, les rencontres, les voyages méditerranéens, la foi, la force d’exister.
Une cécité partielle, dans les dix dernières années de sa vie, lui donna l’occasion de manifester des dons de mémorisation au service de sa création. Elle composait de tête des sonnets qui lui apparaissaient dans leur forme entière et qu’elle transcrivait, au matin, de sa belle écriture devenue hésitante.
Sa poésie se veut une force agissante pour créer du bien, envers et contre tout, dans une absolue confiance en la vertu des poèmes à dessiner une configuration sensitive et abstraite universelle.